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Folies d'O
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8 octobre 2008

Splendeurs des courtisanes

Japon, peintures ukiyo-e du musée Idemitsu

du 19 septembre au 9 novembre 2008

et du 18 novembre au 4 janvier 2009

3womenLe Musée Idemitsu, à Tôkyô, possède l’une des collections les plus riches et les plus belles du Japon

dans le domaine de la peinture ukiyo-e. L’exposition qui se tiendra au musée Cernuschi du 19 septembre

2008 au 4 janvier 2009, présentera un choix de 112 peintures (rouleaux suspendus ou kakemono,

paravents, et rouleaux en longueur ou e-maki) réalisées par les plus grands artistes de cette

école. Elle retracera en particulier l’histoire de cette peinture depuis la peinture de moeurs ou fuzokuga,

au XVIIE siècle, jusqu’aux grands maîtres des XVIIIE et XIXe siècle. Pour des raisons de conservation,

les oeuvres seront présentées par roulement en deux temps sur une durée de trois mois.

Apparue à la fin du XVIIe siècle, l’école de l’Ukiyo-e ou « peinture du monde flottant » s’est épanouie

jusqu’au milieu du XIXe siècle. Cette école est liée au développement des grandes métropoles japonaises,

Kyôto, Osaka et surtout Edo (Tôkyô), capitale shogunale. Elle a connu à partir de la fin du XIXe

siècle une gloire internationale, en raison notamment de la vogue et de la diffusion des estampes

japonaises en Occident, ou encore des livres illustrés. Mais les peintures de ces artistes sont souvent

beaucoup moins connues.

L’école Ukiyo-e a compté quelques uns des plus grands artistes de la peinture japonaise, au nombre

desquels Kaigetsudô Ando (?-1743), Suzuki Harunobu (1724 – 1770), et bien sûr Kitagawa Utamaro

(1753-1806), Katsushika Hokusai (1760-1849) et Andô Hiroshige(1797-1858). Leurs thèmes sont la

vie moderne, Edo, ses théâtres kabuki et ses quartiers de plaisir où se côtoient nobles et bourgeois

fortunés. L’Ukiyo-e prend pour sujet de prédilection les jolies femmes, notamment les courtisanes de

Shin-Yoshiwara, le quartier des plaisirs à Edo. Présentées sous un jour idéalisé, les « beautés » des

maisons vertes incarnent le goût du luxe et de l’apparat qui caractérise la population urbaine aisée

de la période d’Edo (1615-1867).dojoujib 

Sens du jeu et goût de la poésie, hédonisme mêlé de distanciation, les valeurs de l’Ukiyo-e

imprègnent encore le Japon urbain moderne.Deux expositions seront également présentées dans

le cadre de la célébration du cent cinquantième anniversaire des relations franco-japonaises, au

Petit Palais, musée des beaux-arts de la Ville de Paris.

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